Assurer sa tondeuse autoportée, ce qu’il faut savoir
En qualité de véhicule terrestre motorisé, chaque tondeuse autoportée est soumise à une obligation légale d’assurance, au minimum en responsabilité civile.
Si cela peut paraître original, voire insolite, bénéficier d’une assurance permet de vous couvrir en cas de dommages matériels ou corporels que vous pourriez causer à un tiers, de dégradation matérielle ou de collision avec un autre véhicule. Autant de petites mésaventures qui peuvent arriver plus vite qu’on ne le pense.
Pour savoir exactement comment vous pouvez être couverts, le plus simple est de prendre contact directement avec votre assureur. Certaines compagnies proposent des options « jardin », qui incluent ce type de machines dans le contrat « Habitation ».
Dans ce cas, les engins de jardinage autoportés non immatriculés d’une puissance de moins de 20cv dont vous êtes propriétaire et que vous utilisez pour l’entretien de votre jardin sont assurés, et bénéficient d’une couverture en cas de dégâts subis par l’engin, ainsi qu’en cas de vol.
A l’instar des assurances automobiles, selon l’article L324-2 du Code de la route, un défaut d’assurance (au moins au tiers) est considéré comme un délit passible d’une amende de 3 750 euros, d’une interdiction de conduire certains véhicules, et de la confiscation de l’engin. S’ajoute à cela les frais d’indemnisation des victimes potentielles de l’incident dont vous serez automatiquement tenu pour responsable.