De la création du 1er tracteur tondeuse à aujourd’hui, évolution du produit, du marché, de la clientèle.
Apparu dans nos jardins dans la seconde moitié des années 1970, le concept de la tondeuse autoportée nous vient tout droit des Etats-Unis.
C’est en effet de l’autre côté de l’Atlantique, depuis 1950, que l’habitude de tondre assis est née. Les américains, propriétaires de grandes surfaces planes et plantées d’une pelouse dégagée trouvaient alors dans le tracteur-tondeuse un moyen bien plus confortable de tondre, tout en gagnant beaucoup de temps. Symbole de réussite sociale, la possession d’un « tracteur », s’est également démocratisée avec la hausse du niveau de vie de la classe moyenne américaine des années de prospérité, le prix ne constituant dorénavant plus un frein à son acquisition.
Forte d’une part représentant plus de 40% du marché actuel de la motoculture, la tondeuse autoportée est aujourd’hui devenue un outil incontournable de tout jardinier amateur, comme en attestent ses chiffres de ventes, avec plus de 90 000 machines vendues par an. Des résultats qui s’expliquent autant par le côté « passionné » des utilisateurs, que par les prix de plus en plus bas (moins de 1000 euros pour des produits d’appel), permettant au marché de véritablement exploser.
Du côté des machines en elles-mêmes, on note un véritable travail de la part des constructeurs pour rendre leurs produits toujours plus esthétiques, se rapprochant des codes du design automobile, au détriment des modèles ayant une image plus rustique comme les « riders ». Des sophistications techniques et ergonomiques voulues par les marques de renom qui cherchent de plus en plus à se positionner sur du haut de gamme, après avoir rendu le produit addictif auprès des consommateurs.